Dernièrement, j'ai l'impression que ce fameux lâcher-prise qui se faisait tant attendre est en train de se produire... Enfin, j'ignore si c'est bel et bien ça qui se passe, mais disons qu'on est en train de se faire à l'idée du pire.
Peut-être que ça ne fonctionnera pas, ni ce cycle-ci, ni le suivant. Peut-être que ça ne fonctionnera jamais. Qu'on sera un couple sans enfant. Quand j'y pense, bien sûr, il y a de la tristesse, mais aussi beaucoup de soulagement. Enfin, ce serait la fin de cette lutte. De ce courage qu'il faut absolument avoir pour atteindre ses objectifs, de cette attitude selon laquelle la vie est nécessairement difficile et "contre nous". Tant pis. Il y a plein d'autres trucs qui peuvent nourrir ma vie, à plein de niveaux. Bien sûr j'aimerais être une maman moi aussi, mais si ça devait ne jamais arriver, je refuse que ça gâche complètement mon existence. Je sais que pour certains, c'est une attitude qui relève du découragement et du baissage de bras. C'est abandonner. Et ça, c'est pas bien... Mais moi je ne le vois pas de cette manière-là. Refuser de laisser un malheur me gâcher mon existence, c'est récupérer du pouvoir sur ma vie. C'est prendre la responsabilité de mon bonheur. C'est laisser mon envie de vivre heureuse prendre le dessus, et faire un pied de nez à la malchance. La crainte du pire a assez fait de ravages jusqu'à maintenant.
Du coup, l'éventualité où ça fonctionnerait m'apparaît comme un cadeau, comme un billet gagnant à la loterie, comme une aventure en bonus ou en extra... Je ne sais pas si je m'invente tout ça, si je suis en train de me construire une belle attitude pour me faire croire que je lâche prise, juste parce que je ne suis plus capable d'osciller bêtement entre espoir et désespoir... C'est possible, mais tant pis: si c'est ça, ça me fait du bien de me croire :O)
Peut-être que ça ne fonctionnera pas, ni ce cycle-ci, ni le suivant. Peut-être que ça ne fonctionnera jamais. Qu'on sera un couple sans enfant. Quand j'y pense, bien sûr, il y a de la tristesse, mais aussi beaucoup de soulagement. Enfin, ce serait la fin de cette lutte. De ce courage qu'il faut absolument avoir pour atteindre ses objectifs, de cette attitude selon laquelle la vie est nécessairement difficile et "contre nous". Tant pis. Il y a plein d'autres trucs qui peuvent nourrir ma vie, à plein de niveaux. Bien sûr j'aimerais être une maman moi aussi, mais si ça devait ne jamais arriver, je refuse que ça gâche complètement mon existence. Je sais que pour certains, c'est une attitude qui relève du découragement et du baissage de bras. C'est abandonner. Et ça, c'est pas bien... Mais moi je ne le vois pas de cette manière-là. Refuser de laisser un malheur me gâcher mon existence, c'est récupérer du pouvoir sur ma vie. C'est prendre la responsabilité de mon bonheur. C'est laisser mon envie de vivre heureuse prendre le dessus, et faire un pied de nez à la malchance. La crainte du pire a assez fait de ravages jusqu'à maintenant.
Du coup, l'éventualité où ça fonctionnerait m'apparaît comme un cadeau, comme un billet gagnant à la loterie, comme une aventure en bonus ou en extra... Je ne sais pas si je m'invente tout ça, si je suis en train de me construire une belle attitude pour me faire croire que je lâche prise, juste parce que je ne suis plus capable d'osciller bêtement entre espoir et désespoir... C'est possible, mais tant pis: si c'est ça, ça me fait du bien de me croire :O)