mardi 30 novembre 2010

SPO??

Drôle de bibitte, va (c'est moi, ça).

Pourtant tout allait bien jusque là, malgré mon automne un peu boiteux (pour ne pas faire de jeu de mot niaiseux :-)... Oui oui!! Malgré la bronchite puis le pied à la double-entorse, tout allait bien. J'ai des projets chouettes, un bel horaire cet automne, et avec le chum idéal, c'est le bonheur, d'ailleurs on se dit souvent ces temps-ci qu'on aimerait bien que tout puisse toujours rester comme maintenant. Même s'il manque encore un petit quelque chose à nos vies, et même si tout n'est pas parfait.

Tout allait bien, donc, et pour aucune raison, j'ai passé le week-end à pleurer pour rien. À me sentir poche, à avoir l'impression que ma vie était sans intérêt. À n'avoir envie de rien d'autre que de me vautrer dans la télé. À écouter des films de braillarde et à y aller à fond dans mon braillage...

C'est tellement aliénant de se sentir à ce point pas-comme-d'habitude, et de ne pas véritablement savoir pourquoi... En fait, ça ne ressemble qu'à une chose: un SPM.

Mais hé! je n'en suis qu'à la moitié de mon cycle, moi! A moins que...

Un syndrôle pré-ovulatoire, est-ce que ça se peut????

jeudi 25 novembre 2010

A l'épicerie

La caissière: " Monsieur, vous voulez pas un p'tit sac pour protéger votre poulet?"

Le chum idéal, qui déteste les sacs inutiles: "Euh... non, pas besoin. Y'est déjà mort."

!!!



mardi 23 novembre 2010

Reeelaaaaxxee :-)

Eh ben, on dirait que je ne me suis pas manquée! Jeudi dernier, comme j'avais peut-être un peu trop marché sur mon pied la veille, je me suis remise aux béquilles. Hier j'ai recommencé à nouveau à marcher dessus, mais avec une seule béquille, question d'avoir aussi un autre point d'appui. Le bleu vire tranquillement au jaunasse-verdâtre dégueu. Bref, j'imagine que ça guérit..!

C'est long un peu, mais je ne m'en plains pas, finalement. Bien au contraire: on dirait que ça m'a permis de reconnecter avec le plaisir bébête de regarder le temps passer. Ne rien faire. Ne pas me stresser parce qu'il y aurait des trucs à faire. Attendre, me reposer, regarder par la fenêtre, voir mon petit début de tricot se transformer en grand foulard...

Même mon chum idéal, à qui en passant je décerne une médaille de générosité, même lui donc, trouve qu'on a tous les deux pris un rythme plus relax. Quand je vais travailler, il vient me reconduire, et comme je ne suis pas vite vite pour me déplacer, on part d'avance. On arrive d'avance. On prend 10 minutes juste pour jaser dans la voiture, on a l'impression qu'il y a tout plein de temps, que rien ne presse, qu'on est en congé, quoi.

J'ai l'impression, de mon côté, que ça déteint sur tous les aspects de ma vie. La vie à la maison, les contrats, le travail, Noël qui s'en vient... normalement à ce temps-ci de l'année, je suis fatiguée, épuisée déjà, en train de me demander comment je vais faire pour me rendre au bout de l'année, et là, mon dieu... serais-je en train de devenir zen??? moi, ça??? ;-)

Que dire.. profitons-en pendant que ça passe ;-)))



mercredi 17 novembre 2010

Le pied bleu

C'est vraiment un bizarre de moment.
Vendredi soir passé, bêtement en me levant du lit pour aller aux toilettes, CROUNCH, mon pied droit a viré. Il s'est comme foulé tout seul, comme un grand, complètement hors de mon contrôle. Alors que j'étais en train de penser au passé et d'avoir des crampes de jour 1.

En deux temps trois mouvements, c'est devenu tout bleu et enflé: je connaissais déjà la chanson. Ce pied-là, je me le suis déjà retourné il y a plusieurs années, dans un moment critique de ma vie, alors que je vivais une séparation et que je venais tout juste de revoir mon "nouvel-ex", venu me porter une boîte de trucs qu'il me restait à déménager de "chez-lui"... Un petit pied mal posé par terre dans l'énervement, et CROUNCH, j'étais foutue.

"Une fois qu'on l'a foulé une première fois, ça reste plus fragile, va falloir faire attention..."

Le week-end dernier, je l'ai donc passé étendue ou assise, le pied bien entouré de glace, à ne pas pouvoir faire grand chose... J'ai lu, j'ai dormi, j'ai écouté la télé, j'ai même ressorti mes aiguilles à tricoter!.. ;-) Le chum idéal a bien pris soin de moi et de la maison, m'a fait à manger, m'a trouvé des divertissements, s'est occupé du chien... A part pour le fait que ça m'a rappelé un peu trop les 2 semaines ou il y a un an, j'étais alitée, en "menace de fausse couche', et ou j'ai quand même perdu mon 2e début de crevette... à part pour ce souvenir, donc, ça n'a pas été si mal, je dois avouer. Toujours plaisant de se faire servir :-)

Là, ça s'améliore, premièrement on est allés louer des béquilles à la clinique du coin, comme ça au moins je peux tout de même me déplacer autrement qu'en sautillant sur une patte, et puis hier soir, j'ai commencé à être capable de mettre un peu de poids sur mon pied. Je marche lentement et avec mille précautions, mais bon, ça fait du bien: j'ai déjà des bleus sous les bras à cause des béquilles, j'ai des bleus sur les genoux parce que je monte les escaliers dessus, j'ai la jambe gauche en compote parce qu'elle travaille deux fois plus que d'habitude... C'est pas des farces: je fais tellement un "work-out" à me déplacer sans trop utiliser mon pied droit que je sue à grosses gouttes à la moindre occasion, et puis j'ai même perdu une autre livre...!

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Jour 6 déjà, avec tout ça... Vu la situation, on a complètement oublié le sérophène, que je devais commencer au jour 3. Tant pis, encore une fois, ce sera un cycle de metformin seulement. C'est comme si la vie ne voulait pas que je retourne au sérophène... d'abord la bronchite, puis là, le pied bleu... Tout un automne!

vendredi 12 novembre 2010

$%?&$*&?% de normalité...

Je m'explique: la normalité, c'est mon point positif des derniers jours.
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Mardi, j'ai eu des tas de trucs super cool: des gros lolos sensibles, un p'tit mal de coeur le matin, une faim qui n'en finissait plus...
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Mercredi, un peu moins. Zut.
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Jeudi, j'ai pété les plombs et j'ai eu envie de pleurer pour rien toute la journée. Et j'ai eu mal au ventre. Et mes lolos avaient mystérieusement disparu.
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Ce matin, vendredi, je me suis dit très sérieusement "Ça y est, je vais être menstruée."
J'ai mis une serviette en me félicitant d'être aussi prévoyante. Et cet après-midi, pow, voilà, c'est parti. Un beau cycle de 33 jours. Avec une ovulation que je pensais avoir eu lieu au jour 19, et qui a peut-être eu lieu au jour 18, finalement. Détail.

Tout ça, c'est de la belle grosse normalité de fille normale qui a ses règles, quoi. C'est déjà ça, comme je me plais à le radoter depuis un bout de temps déjà... Dommage que je n'arrive pas tout à fait à m'en réjouir aujourd'hui... J'y avais quand même cru un tout petit peu.
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Pour la suite des choses... j'hésite. J'ai ma prescription de sérophène pour 4 autres essais à 100 mg, c'est-à-dire avec la même dose qu'il me fallait en début d'année... quand j'avais des cycles de 60 jours et 18 livres en plus. Maintenant que mon "pedigree" a changé, je me dis qu'avec le sérophène, on devrait avoir de vraies chances... non?

J'envisage donc de recommencer ce mois-ci le séro, mais sans me taper tout le bataclan stressant des échographies et de l'injection pour déclencher l'ovulation. Je ferais des tests d'ovu à la maison, comme ce mois-ci, finalement.

En même temps, j'ai comme peur de gaspiller des chances... c'est bête, mais après ces 4 essais qu'il nous reste avec le sérophène, s'il n'y a toujours pas de grain-de-poivre-prise-trois dans mon bedon, ce sera l'insémination artificielle... et j'aimerais tellement que ça fonctionne avant ça...

Alors, d'après vous, faire un essai sans échographie, c'est une bonne idée ou pas?
J'hésite encore aussi à savoir si on ne devrait pas juste faire un autre essai sans sérophène... je ne sais plus!!!

La girouette a jusqu'au jour 3 pour se brancher. Vos avis sont les bienvenus!
;-)

lundi 8 novembre 2010

L'attente

Demain, jour 30. Il est 23h05 au moment ou j'écris ces lignes... non... 23h06. Dans 54 minutes, donc, jour 30.

(Ok, je pousse un peu.)

Je pense que j'ai ovulé vers le jour 19-20. Techniquement, je présume que j'attends au jour 34 avant de commencer à penser à m'énerver. Vu mon historique de cycles interminables, je pourrais me dire que j'attends même jusqu'au jour 40, 45, 50, 60... mais bon, comme ma moyenne au bâton a baissé de ce côté là dernièrement, et que j'ai quand même eu un test d'ovulation positif cette fois, disons que 40 fera l'affaire. Donc, dans quoi, 10 jours, je pourrai commencer à penser à m'énerver.

(Ben oui, me semble que j'vais me rendre jusque là!!)

J'ai mal aux seins et j'ai monstrueusement faim en me levant le matin. Et j'ai toujours envie de pipi.

(Comme d'habitude, quoi.)

Chéri ne veut rien entendre: lui SAIT que je me fais des rêveries comme à chaque fois. Moi, de mon côté, je VEUX me faire des rêveries comme à chaque fois. Même si en bout de ligne je rêve probablement à l'inaccessible... Ça fait quand même du bien, des fois, dans tout ça, de se connecter avec ce foutu désir.

(Et la déception du prochain jour 1, vous me dites? La quoi? La décep-quoi? TRA-LA-LA, JE VEUX RIEN ENTENDRE!!)

Ben voilà. Alors, on espère, ou pas??

mercredi 3 novembre 2010

De retour à la normale

Juste en passant comme ça... les antibiotiques, ça fait des merveilles. Je vais beaucoup mieux, je me sens pratiquement guérie en fait, juste une petite toux qui perdure et une pompe à prendre matin et soir. Ça fait du bien de revenir à la normale!

***

Alors donc, jeudi dernier, test d'ovulation positif. Vers midi. En principe, c'est sensé vouloir dire qu'ovulation il y aura au cours des 24 à 48 heures suivantes...

Jeudi soir, on se dit "Bah, attendons le mois prochain. Tant pis."

Vendredi, idem. On tousse, on est fatigués... et puis on prépare nos costumes pour la fête costumée du samedi.

Samedi matin... en se réveillant... quelques bisous dans le cou, et hop, nous voilà en train d'aller à l'encontre de notre décision. De vraies girouettes.

C'était limite trop tard, pensez-vous?

***

Alors voilà, maintenant, de retour à l'attente de la fin du cycle, comme toujours...
Je n'y crois pas trop, mais j'ai envie d'y croire, bien sûr... malgré mes petits questionnements des dernières semaines.

Samedi soir c'était l'anniversaire de mon filleul. À un moment dans la soirée, je me suis rendu compte que j'étais la seule fille "non-maman" présente.

(soupir)