mercredi 29 juin 2011

Adios

Yé souis enfin en vacances!
Je pars à l'instant pour ma semaine de camping, il fait un temps moche, mais je m'en fous!
Je venais vous souhaiter bonne semaine...

D'habitude je viens vous lire chaque jour... Je lirai tout à mon retour, promis! :-)

xx

mercredi 22 juin 2011

Camping

Ouhhhh, ça sent les vacances, les amies!

J'arrive tout juste du magasin, j'ai trouvé une tente, des tapis de sol, une petite glacière: la semaine prochaine, c'est congé pour de vrai, et on a décidé qu'on partait une semaine en camping en gaspésie :-)

Oui bon, la gaspésie, c'est accessoire: on part sur un nowhere en direction de la gaspésie, mais on verra bien ou notre semaine nous mènera! J'adooooore quand c'est pas trop planifié...

Bien hâte au décrochage total :-)




samedi 11 juin 2011

Euréka - Jour 1

Hier, rendez-vous chez mon herboriste-thérapeute...

Après que je lui ait parlé de mes symptômes de fatigue, de lourdeur, d'irritabilité, de découragement... bref de spm et de congestion de cycle qui ne veut pas commencer, elle a fait quelques changements à mon mélange personnalisé de teintures - infusions - etc.

Mais elle m'a aussi aidée à cibler ce qui semble y avoir plus creux, plus loin derrière ce status quo, cette stagnation physique qui se produit quand je passe tout plein de jours à avoir la sensation que les règles sont presque là, mais que rien ne bouge...

C'est con, c'est tellement con que je me trouve presque niaiseuse de le dire:
Chu pas capable de dire non.

Je m'explique: Comme bien d'autres, je veux plaire, ou plutôt je ne veux pas déplaire, décevoir, blesser les autres... Qui plus est, je suis travailleuse autonome, alors j'ai comme mille fois par semaine des occasions de dire oui ou non, d'accepter un contrat, d'acquiescer à n'importe quelle demande, parce que après tout, "ce s'rait dont le fun de faire ci ou ça"...

Mais voilà le problème: moi je carbure à la spontanéité. Aux journées de vrai congé, quand il n'y a absolument rien de prévu à l'horaire... Pas de lavage, pas de ménage, pas de courses à faire, juste de l'imprévu. C'est là que je me sens bien, c'est là que je me sens vivante, que j'ai l'impression de prendre soin de moi. Je déteste que les activités soient trop planifiées.

Et dernièrement, ben voilà, des journées comme ça, je n'en ai jamais. Ou si peu. Je dis oui à gauche et à droite, sans prendre mon bonheur en considération. Je me retrouve avec un horaire pas si épouvantable que ça, mais pour moi, il l'est, juste parce que tout est toujours prévu, et ça me tue. (oui bon, le mot est grand un peu, mais ça rime :)

Hier, quand j'ai parlé de tout ça avec l'herboriste, c'est drôle, je n'avais pas vraiment l'impression de prendre conscience de quelque chose d'important, de grand , ni de nouveau. Je l'sais bien, que depuis toujours, j'ai de la misère à dire non... comme tant d'autres personnes.


***


Aujourd'hui, c'est samedi.
D'habitude, j'ai mon lundi et mon vendredi de "congé" (comprendre: jours prévus pour faire les courses et faire du travail sur l'ordi à la maison en prévision de mes journées de "vrai" travail, c'est à dire celles avec de vrais rendez-vous...).

Mais la fin de semaine dernière, je n'ai pas eu ni mon vendredi, ni mon samedi, répétitions et spectacle de fin d'année oblige. J'ai donc utilisé mon dimanche pour vaquer aux occupations prévues le vendredi... et lundi, j'ai aussi eu une répétition de fin d'année ajoutée à mon horaire habituel, de même que mardi, et puis hier, vendredi, j'ai aussi eu un truc qui m'a pris ma journée prévue "pour moi". Vous voyez, ça n'arrête pas...

Aujourd'hui, donc, samedi, j'avais une activité de type "loisir" de prévue. C'était prévu depuis longtemps, mais finalement j'ai annulé ma participation... Ben je vous jure, ça m'a pris tout mon petit change, et puis après je me sentais hypercoupable... Pendant un petit moment.

Puis, je me suis détendue... et j'ai accepté de prendre toute la journée juste pour moi, pour me reposer... j'ai fait une longue sieste, écouté une série télé... je fais la patate, comme on dit.

Ben les règles se sont pointées :-)

Le jour ou je me dis "Bon, ça va faire, c'est fini d'être fine pour les autres, astheure je m'occupe de moi en priorité", ça débloque...

Est-ce que j'ai le droit de prendre ça comme un signe que j'ai mis le doigt sur quelque chose?


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mercredi 8 juin 2011

Cycle de Schnoutte

Ben voilà. J'ai trouvé des tests de grossesse au dollarama, j'avais lu à propos de ces tests sur des forums, ou peut-être sur vos blogues...

Vous vous doutez bien que mon post ne s'intitulerait pas "Cycle de Schnoutte" si le résultat avait été positif...

Conclusion: à J-37, avec un genre de spm qui dure depuis déjà depuis une bonne semaine, si ce n'est plus, je pense que j'ai le droit de déclarer que ce cycle, c'est d'la m****.

J'ai le caquet bas, comme on dit. Bah, je m'attendais pas vraiment à ce que ce soit positif... c'est pas vraiment ça qui me nivelle le moral vers le bas. C'est plus que j'avais comme oublié à quoi ça ressemblait, un cycle long. Ça faisait longtemps que je n'en avais pas eu, je m'en rends compte maintenant. J'avais oublié que c'était si dur... de se sentir mal jour après jour, d'attendre, de vivre chaque jour l'échec du "traitement". Je sais pas pourquoi, mais j'avais vraiment l'impression que les teintures que je prends me donneraient déjà des cycles qui ont de l'allure. En plus j'ai fait full de sport ce mois-ci, pffff... Je pensais que j'avais fait suffisamment d'efforts. Ben non, ça a l'air que non.

Le pire dans tout ça, c'est que évidemment, tout ça me pète dans la figure en plein au moment ou je me sens le plus mal: pas le choix, spm oblige. Spm qui s'éternise, durant lequel je me sens inévitablement folle à lier, désagréable, en colère, braillarde, grosse, moche, conne, inintéressante à tous les points de vue. Un échec sur deux pattes. Je vous dis, je ne me supporte pas du tout dans ce temps-là, et je fais des efforts surhumains pour sortir de ma caverne et vaquer à mes occupations. Parce que je vous dit, je passerais volontiers mes journées chez-moi avec un sac de papier sur la tête. A pleurer pour rien.

Vendredi, j'aurai mon 2e rendez-vous avec mon herboriste. Je compte bien lui parler de ce problème. Et du fait que je me suis retrouvée avec un cycle long ce coup-ci. Bien hâte de voir ce qu'elle va pouvoir me dire... c'est con, je me demande si j'ai bien fait de quitter les médicaments "traditionnels". Je sais pourtant bien que la médecine douce ne peut pas nécessairement fonctionner comme ça, rapidement, du premier coup, et je me trouve bien impatiente, mais c'est pourtant ça que j'aurais voulu. Que ça marche, tout de suite. Que j'aie au moins un beau cycle court pour me valider dans ma décision.

Là, voilà, je suis confrontée au fait que j'ai pris cette décision en premier lieu pour mon bien être à moi, parce que je paniquais à l'idée que les médicaments traditionnels me scrappent ma santé et mon bien-être... Je pensais que l'efficacité de la chose était rendue presque secondaire pour moi. Je pensais que j'avais un peu abandonné l'idée de "tout faire pour avoir un bébé".

Mais là, ostie (j'm'en permets un... maudit ça fait du bien!), c'est le printemps, ma belle-soeur est enceinte, y'a des poussettes partout, j'aurais tellement aimé profiter de mes vacances pour avoir une bedaine et vivre un petit moment de grâce, pour une fois... et me voilà revenue à la case départ. Cet été, la seule bedaine que je vais avoir, c'est celle que j'ai parce que j'suis un brin toutoune en maillot...

Ça fait 4 ans et 5 mois que ça dure.
Est-ce qu'on s'en sort un jour???

***

Petit point positif dans tout ça: au moins, j'ai trouvé ces foutus tests au magasin du dollar... Ne riez pas!! Ça semble con, mais pour moi, je sens que ça va faire une différence. Je vais me permettre d'en utiliser tant que je veux sans me priver, et qui sait, lors de d'autres cycles long, je n'attendrai sûrement pas jusqu'au jour 37 pour me faire une raison...

mardi 7 juin 2011

Rien à voir

Je me suis acheté ma nouvelle guitare :-))

Mon année d'enseignement tire à sa fin, j'ai déjà terminé quelques-unes de mes activités, et je passe progressivement, comme la télé, à l'horaire d'été... Ça fait du bien!

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes (ou presque), dernièrement.
Mais.

Mais: j'ai comme une sensibilité exagérée aux menus détails qui est revenue, j'sais pas pourquoi.

Je change de caisse au supermarché quand une femme enceinte attend devant moi en se flattant un peu trop la bedaine.
Je me sens un peu trop seule dans mon coin quand d'autres parlent d'enfants et de maternité.
Je déteste que les gens soient surpris de me voir me priver d'un bonbon ou d'une sucrerie, parce que j'ai pas envie d'expliquer que mes ovaires sont allergiques au sucre.
C'est le printemps, y'a des poussettes partout, et même si je ne les ai jamais regardé réellement avec sérénité, ben... il me semble que dernièrement, j'avais réussi à passer un peu à autre chose. A arrêter de m'en faire. A me faire croire que ça ne me faisais rien.

Tout ce qui a trait de près ou de loin aux bébés, aux enfants, à la grossesse, aux mères, à la famille en général, au supposé "miracle de la vie", me donne des boutons. Me heurte malgré moi...

Ça ne doit pas avoir rapport avec le fait que je suis au jour 36 , ni avec le fait que je m'attendais à un cycle de genre 28 jours... ni avec le fait que finalement, ce cycle-ci, je pensais avoir ovulé en fin de compte... Ça n'a rien à voir non plus avec le fait que depuis genre 10 jours, je me dis que ça pourrait avoir marché naturellement ce mois-ci, que peut-être les plantes auront fait un miracle pour moi...

Rien à voir avec l'impression que j'ai d'être en spm depuis plus d'une semaine...
Maudit!

Pas osé faire de test jusqu'à présent. Ai trop souvent eu des cycles de 60 jours pour oser croire à quoi que ce soit avant 6 mois sans règles, je pense. Et puis j'ai zéro, mais alors là zéro symptôme... mais évidemment, je ne peux m'empêcher de me dire "et si?" quand même...