vendredi 31 juillet 2009

Le vent serait-il en train de tourner?

Je n'ai qu'une chose à déclarer: ouf.

Nous avons pour la énième fois des problèmes avec nos propriétaires, qui s'amusent à nous faire sentir comme d'authentiques trou-de-cul, nous qui ne nous sommes jamais plaint de rien et qui avons toujours bien payé. Je vous épargne les détails, parce que je doute que vous ayez la patience de lire mes nombreuses lignes de chiâlage justifié... Mais bon, le fait est: ça fait longtemps qu'on caresse l'idée de devenir propriétaires, et là, vraiment, le moment semble bien choisi pour enfin "crisser notre camp", pour dire les choses comme elles sont.

Donc, brouhaha, tornade dans nos têtes, idées qui se bousculent, rendez-vous mardi prochain avec le banquier, recherche, croisements de doigts. Système D pour que ça marche.

Et par-dessus tout ça, ce matin, prise de sang... pour en avoir le coeur net. J'aurai peut-être le résultat en fin de journée, sinon ça ira à lundi, puisque nous sommes vendredi. Ce qui est bien, c'est qu'en attendant, je ne manque pas de trucs à gérer pour me changer les idées... :)

C'est vraiment particulier, le mélange de hâte, d'angoisse, et de crainte de me faire des idées... Ça m'est tellement arrivé souvent d'y croire, d'espérer, et de me trouver devant un test bêtement négatif, que je n'arrive plus à faire confiance à mon corps, à mes sensations, à mes mini symptômes, à mes intuitions... ni à mes yeux qui pensent avoir vu une foutue 2e ligne sur les tests faits cette semaine... Ça ne m'étonnerait pas que j'aie tout faux, que je me sois trompée, encore une fois.

Et l'autre chose, que je trouve aussi particulière, c'est cette propension à l'inquiétude... je m'inquiète de ne pas être enceinte, et puis ensuite, quand je le serai, je m'inquiéterai de faire une fausse couche, parce que tout de même, avec les OPK, on est plus à risque... et puis après, je m'inquiéterai que tout soit normal, parce qu'après avoir mis autant de temps à s'inquiéter, ça devient comme une seconde nature, un réflexe. Quand on a l'impression que la nature s'obstine contre nous, c'est difficile de simplement accepter le beau temps. "Là y'a l'air de faire beau, mais c'est sûr qu'y va finir par mouiller c't'après-midi". Du vrai beau défaitisme. Du "c'est trop beau pour être vrai: mieux vaut être méfiant et ne pas se réjouir" à l'état pur. Je suppose qu'il me faudra à un moment donné tracer la limite, la ligne d'arrivée, la fin des inquiétudes.

Et le début d'une autre étape dans le lâcher-prise.

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