vendredi 29 octobre 2010

Non mais je rêve!!!

Ouf! Quelle semaine!!

Lorsque j'ai écrit le billet précédent, je sortais, ou du moins, je croyais sortir d'un 2 jours et demi de fièvre...

Par la suite, la fièvre a repris, la toux a augmenté, le malaise général aussi... si bien que mercredi matin, allez hop, je m'en vais avec chéri à la clinique sans rendez-vous. Il est tôt, je suis fière de moi: je vais sûrement réussir à voir un médecin rapidement.

Erreur!! Il ne reste plus que 2 personnes dans la file avant mon tour lorsque la réceptionniste annonce à tous qu'il ne reste plus que deux places pour la journée... Je suis donc la première malchanceuse à se voir refuser une consultation ce jour-là, quelle malchance quand même! Je m'en retourne à la voiture, toute piteuse, en me marmonnant à moi-même "Ben c'est ça, retourne chez-vous te mijoter une pneumonie...". Pleine de joie et d'allégresse.

Finalement, mon chéri qui est bravement venu m'épauler dans ma démarche (toujours sympathique ici de chercher à voir un médecin rapidement, pffff!!) reçoit un téléphone d'un ami, lui raconte la situation, et se fait suggérer par l'ami en question une clinique privée pas trop loin... et pas trop dispendieuse. Ou en tout cas, à ce moment-là, il me semble que 140$ pour avoir l'immense privilège de me faire prescrire des antibiotiques en 5 minutes, c'est une aubaine. (Ce devait être le délire de fièvre!)

Bref, on y va, on est à 10 minutes de route à peine, on finit par trouver la clinique, on se stationne, on sort de la voiture, on arrive à la porte d'entrée...

"Clinique fermée le mercredi". Évidemment, on est mercredi. Meeeeeeerdeeeeeeee!!

Littéralement, je fonds en larmes dans le stationnement, en me disant que décidément, rien ne va. Je ne me sens pas bien du tout, j'ai soudainement très peur que mon état s'aggrave, j'endure depuis quoi, à peu près 10 jours déjà... J'ai pris du retard dans mon travail parce que je ne peux pas chanter dans cet état, j'ai annulé des activités, et étant travailleuse autonome, chaque journée passée à essayer de me reposer à la maison me fait perdre des sous, et la fin du mois approche... Bref, je braille à chaudes larmes, et chéri, lui, doit me trouver un brin intense et me regarde d'un drôle d'oeil...

"Ben là, cocotte, c'est pas grave, on va trouver une solution..."

Finalement, j'arrête dans une pharmacie, et je demande à la pharmacienne si elle peut me suggérer un sirop pour calmer la toux: ça m'empêche carrément de dormir et ça ne doit pas aider au reste. Évidemment, elle trouve le moyen de me faire sentir mal en me disant que ce dont j'ai besoin, c'est de voir un médecin et de me faire prescrire des antibiotiques, pas de m'acheter un p'tit sirop qui ne fera que calmer les symptômes. Tu m'en diras tant...

Je retourne chez moi avec un sirop à la codéine, substance dont j'ignorais les bienfaits jusqu'à ce jour. Arrivée chez-moi, je prends la dose recommandée, et je vous jure, en 10 minutes j'étais totalement, mais alors là, totalement sur le carreau... Finie, gelée, stone, dites-le comme vous voulez: j'ai passé l'après-midi comme une larve géante, à dormir, à ne pas vraiment me sentir mieux, je dirais même à ne pas me sentir du tout, mais tsé, quand tu n'as même plus l'énergie de tousser ou de te plaindre, c'est déjà ça de pris!!

Bref, finalement, en soirée je me suis rendue à la seule solution qu'il me restait: aller attendre des heures à l'urgence. Ce sera long, mais au moins, j'en aurai le coeur net, et je finirai bien par voir un doc. A 2 heures du matin j'ai fini par me faire confirmer ce que je savais déjà grâce à google bien sûr ;-) (vous souvenez-vous de ma tendance au techno-diagnostic?) : j'ai une bronchite, j'ai besoin d'anti-biotiques que j'aime ça ou pas, je tousserai probablement environ encore 5 semaines, mais au moins, apparemment les poumons eux ne sont pas atteints. Yé.

Rassurez-vous, depuis, ça va déjà beaucoup mieux, et j'ai recommencé à vaquer à mes occupations habituelles... Ouf, après une période d'incapable comme ça, c'est fou ce que la maison est en bordel!!

***

Hier, première journée ou je vais mieux, je vais à la salle de bains, et qu'est-ce que je remarque: de la glaire, de la glaire, et encore de la glaire, de la glaire pour une armée!!! Mais qu'est-ce que c'est que cette farce???

N'ayant de toute façon rien à perdre, et ayant perdu depuis longtemps la petite nervosité qui accompagnait au début chacun de mes tests d'ovulation ou de grossesse, je n'en fais pas de cas, et je me tape tout simplement un test d'ovulation. Ma salle de bains est remplie de petites enveloppes métalliques identifiées "fertility test"... Super discret. Bref, je me tape un test-pipi, genre, mécaniquement, en pensant à autre chose, en lisant une revue à potins, en me disant "ouah, faudrait bien que je mange quelque chose de bien aujourd'hui..."

Et là, j'ai vu ce que je n'avais jamais vu avant: la fameuse deuxième ligne PLUS FONCÉE que la ligne de contrôle!!! Un test d'ovulation positif!!! Comme ça, juste pour moi, à un vrrrraiment mauvais moment, mais quand même, j'ovule, maudinne!!

C'est con, finalement on a quand même décidé de laisser passer ce mois-ci, vu le cocktail de médicaments que je me tape en ce moment, vu que j'ai temporairement arrêté le glumetza pour ne pas en ajouter, et que de toute façon je venais à peine de le recommencer à dose minimale... Vu qu'avec tout ça, j'ai peur des chances de fausses couches. Vu qu'on est fatigués, maganés, surtout moi à vrai dire, et que je dois me refaire des forces car j'aurai une période très occupée en novembre et décembre... Bref, pour toutes ces raisons, et aussi parce qu'on a soudainement l'impression que l'ovulation ne sera plus aussi rare qu'avant, on a fait comme les couples "normaux" en se disant: attendons donc un peu, le bon moment repassera...

Bizarre, hein??

De mon côté, je suis tellement contente de voir que ma condition semble s'améliorer! Revenir à avoir des ovulations sans traitement hormonal, c'est tout de même quelque chose! Je ne sais pas si ça va durer, et j'ignore si ça peut être des ovulations de qualité, d'ou ma crainte d'autres fausses couches... mais ce qui prime, en ce moment, c'est vraiment le contentement que ça me procure. Un peu comme si mon corps se replaçait, comme si je pouvais enfin un peu lui faire confiance, comme si j'étais "normale", quoi... ! Ça me fait tout drôle...

Et je me trouve bien comique d'être aussi heureuse d'une simple petite ovulation!



5 commentaires:

  1. Tu as raison de te réjouir. Je te souhaite que se soit le premier pas vers la victoire. Biz et prends soin de toi.

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  2. Quelle galère ! Il n'y a pas de SOS médecin chez vous ? Ma pauvre une bronchite c'est pas rien, je connais bien ça berck !
    Je susi :) que le test d'ovu est marché ou plutôt que tu aies ovulé !
    Crois-tu que la codéïne influerait sur l'ovulation ? lol
    Prompt rétablissement ! Bibis.

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  3. Coucou,
    comment vas tu maintenant? Complètement rétblie je l'espère après toutes ces péripéties!
    Avec ton moral, je suis sûre que le bon moment repassera sans trop tarder, je croise les doigts pour vous ;)
    Bisous

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  4. @ Djemie: ouf, ici avant qu'on ait un SOS médecin, les poules vont avoir des dents :-S ! Ça demeure possible de parler a des infirmières par téléphone, et d'éventuellement voir un médecin, mais il faut s'armer de beaucoup de patience! Et de codéine!! lol :-)

    @Solskenn: Ça va beaucoup mieux, merci!! Je tousse encore un peu, mais comparé à il y a quelques jours, c'est d'la p'tite bière! Et en effet, le moral est bon. D'ailleurs comme j'ai déjà terminé les antibiotiques, j'ai recommencé le glumetza... alors voilà, c'est reparti!
    A +! xox

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